Décès de Norbert Alibert

19 mars 2009 – 12:40

Norbert ALIBERT de Dombasle, beau-frère de Jeannine et Christian ESPOSITO, vient de décéder à LAVAUR.

L’Amicale présente ses sincères condoléances à la famille.

  1. 6 Réponses � “Décès de Norbert Alibert”

  2. nos sincères condoléances à Christian et Jeanine avec toutes nos amitiés

    Par rené et odile lacour/pellissier on Mar 19, 2009

  3. Je partage votre douleur mais les mots me manquent pour l’exprimer pleinement.
    Pour vous, j’espère voir cette épreuve s’effacer petit à petit, au fil du temps.
    mes sincères condoléances

    Par derkaoui hamid on Mar 19, 2009

  4. Je présente à Monsieur et Madame Esposito mes sincères condoléances suite au décès de leur beau frère.

    Par Mostefa BOUTAIBA on Mar 20, 2009

  5. Sincères condoléances à Jeanine et Christian ESPOSITO
    Michel et Marie-Reine

    Par GILLES Michel on Mar 25, 2009

  6. Compte-rendu : LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA SUR LE RETOUR DES PIEDS-NOIRS EN ALGERIE
    RAPHAEL DRAÏ – (Editions Michalon, Paris, 2000)
    Par Béatrice Mabilon-Bonfils
    L’intellectuel représente dans notre histoire politique, culturelle et scientifique celui qui s’engage, qui prend le risque de la réflexion, du débat, du dialogue et qui s’autorise à un droit de parole, témoignant d’un cheminement personnel au service d’une vérité à construire : l’immédiateté de l’information ne contribue pas à la formation de la personne. Car la connaissance se construit contre (contre les autres et contre soi-même) mais aussi avec, (avec soi-même et avec les autres) avec sa mémoire, ses oublis, ses rêves, ses non-dits, ses blessures : toutes ces souffrances fécondant la vie si elles sont pensées/pansées.
    Le travail de mise en reliances du sujet et de l’objet qu’opère le politologue Raphaël Draï dans son ouvrage mi-autobiographie, mi essai politique, est une sorte de quête de sens par où se tissent reliances et fils invisibles de la mémoire, trame d’une adolescence vécue en Algérie, au moment de son indépendance.  » Je n’entends pas faire œuvre académique, d’historien ou de politologue, non plus que de biographe, écrit l’auteur. Je voudrais restituer autant qu’il soit possible, ce qu’un adolescent en percevait confusément, car ces temps-là était de profonde et tragique confusion « . Sans doute, ce chemin d’exigence est-il ambitieux qui satisfait à une éthique politique et personnelle, sorte d’ascèse qui met en corps et en paroles,, histoire personnelle, symbolique politique, zones d’ombre et anamnèse collective.
    L’auteur retrace en effet, ce qu’il était politiquement correct de nommer les  » événements d’Algérie « , pris sur le vif , saisis à travers le prisme du regard d’un adolescent rapatrié avec sa famille en 1961 et ces événements entrent en résonance tragique avec les événements meurtriers qui déchirent l’Algérie depuis 1992, double illustration, pour l’auteur, de la nécessité du dialogue politique.  » Au delà (de)s furies et (des) folies, écrit-il à propos de la guerre d’Algérie, une unique obsession ne réunissait-elle pas tous les belligérants, qu’ils l’eussent été froidement, passionnellement ou à leur corps défendant ? Précisément la mortelle politique de Même « .
    Mais cette adresse au président algérien nouvellement élu M. Bouteflika, a aussi valeur d’acte : le sens du présent se construit aussi par l’anamnèse du passé. Si le récit de Raphaël Draï trahit un  » être pour moi  » du passé, celui-ci secrète une créance : il permet, s’il est compris ( pris avec soi) par le lecteur d’habiter le présent . Dans  » les cadres sociaux de la mémoire « , dans le discours idéologique de transmission de la mémoire collective, les silences ont pour fonction de taire ce qu’il faut oublier et l’oubli n’est pas privation mais moment de vérité – le grec Aletheia, vérité, signifie aussi absence d’oubli. La mémoire collective traduit symptomatiquement quelque chose qui ne peut et ne veut se dire. Si la société et l’imaginaire s’inter produisent, c’est aussi au travers des traces mythogènes qui persistent dans la raison qui en conserve la mémoire latente. L’histoire de la mémoire est donc la question qui se pose à la modernité, autant comme marquage des traces du passé que comme forme symbolique d’identification collective. Elle ressaisit les limites fluctuantes entre les possibles du dit et du non-dit : Raphaël Draï éclaire à travers un texte émouvant et violent à la fois, la zone d’ombre de la guerre d’Algérie, au travers des mécanismes de fabrication d’une véritable amnésie collective de part et d’autre de la Méditerranée : dans le déploiement incessant de la répétition dans l’humanité, à la fois mécanisme d’allégeance à ce qui fait loi pour l’animal parlant mais aussi source du désir. Le symbolique est là, dans le fait de parler. La psychanalyse a mis en relief l’abîme ouvert par le langage : pour être vivable, cet abîme doit être symbolisé, c’est-à-dire inscrit dans l’ordre de la signification. En ce sens la musique fascine les sujets et dit quelque chose d’ineffable, d’imparlable en ce qu’elle permet de saisir à la fois la structure et le moment : ce que permet d’entendre la voix de Cheikh Raymond,  » qui incarnait, personnifiait la coexistence possible des dimensions juive, européenne et arabe de l’être algérien  » assassiné comme Matoub Lounès le sera en 1998 ; ou bien encore la musique d’Enrico Macias, qui écrit R. Draï,  » nous touchait jusqu’au tréfonds de l’âme « . Car la musique est selon l’expression d’Alain Didier-Weil ,  » le temps de l’Autre  » .
    Ainsi sous les précoces traumas d’une histoire singulière, dans une sorte de pacte qui se scelle peu à peu entre l’auteur et le lecteur au fil des chapitres, il est possible de puiser, dans l’œuvre de R. Draï, sous les traces de la subjectivation de celui qui ne renie rien, une quête de l’universel, dur labeur de vérité. Au-delà du naufrage tragique du système colonial d’une France monologale, au-delà de la  » nostalgérie « , une histoire commune est désormais possible si le fil est renoué de l’histoire interrompue :  » c’est à partir de notre réconciliation réussie que nos enfants, Monsieur le Président, écrit Raphaël Draï construiront la nouvelle Méditerranée. « 

    Par derkaoui hamid on Mar 26, 2009

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